Histoire
Moussages paie un lourd tribut aux conflits européens:
Deuxième guerre mondiale
Et voici les 12 hommes de Moussages engagés dans les guerres napoléoniennes:
Révolution française
Marquis Anne-Emmanuel de Crussol d'Amboise, Seigneur de Valans, guillotiné par erreur à Paris le 26 juillet 1794, comme "émigré".
L'administration d'Aurillac a "oublié" de transmettre à Paris les informations qui prouvaient qu'il ne l'était pas du tout...
Sa femme a été exécutée le 10 mai 1794.
SOUS L'ANCIEN REGIME
Les châteaux-forteresses.
Tout d'abord, le fief de Grossaldet, à l'est du bourg, qui passe successivement de la noble famille de Scorailles à celle, non moins célèbre, de Montclar.
Au sud, Algères, fief des familles d'Estang puis de Layac, reste dans l'histoire comme étant l'un des hauts lieux de révoltes paysannes au XVIIe siècle.
Veysset, à l'ouest de Ferluc est, quant à lui, entré le siècle précédent dans les propriétés de la maison de Douhet d'Auzers.
Perché sur une crête rocheuse au nord-est, Valens se dresse fièrement, pendant des siècles, véritable forteresse dotée de tours rondes et d'épaisses murailles. C'est elle qui tombera en ruines la dernière, en 1908, privant la commune de ses derniers reliefs historiques.
La Révolution a, là aussi, laissé ses traces et l'exécution du dernier Crussol d'Uzès, guillotiné le 26 juillet 1794, prive le fief d'un avenir qui, pourtant, des siècles durant, avait semblé inaltérable.
Le coeur du bourg possède son propre château et, bien qu'il n'en reste plus de traces, Valmaison a dû être, pour le moins, impressionnant. Avant d'être rasé à la Révolution, l'édifice s'élève près de l'église Saint-Barthélémy. Lui aussi passe entre les mains des plus grands noms d'Auvergne puisqu'on y retrouve la maison de Tournemire et celle des Douhet d'Auzers.
Mais le site qui va laisser le plus de souvenirs dans la mémoire collective, même s'ils sont teintés de légende, reste Claviers. Au sud du bourg s'élève un château qui domine le Mars. Double enceinte, pont-levis et créneaux menaçants sont le décor de cette forteresse sinistre occupée au XIVème siècle par un baron aussi redoutable que ses murs.
Violent, avare, cruel, il mène sa maison au gré de son humeur, tracassant les uns, accablant les autres et notamment son épouse Éggeberge et leur fille unique, Yolande. A 18 ans, celle-ci croise le chemin de Rigaud de Montclar ; les deux jeunes gens se vouent un amour éternel. C'est sans compter sur les projets du baron qui a décidé d'accorder la main de Yolande au fils du comte d'Apchon, riche et puissant mais aussi borgne et bossu.
Acculée devant l'autel et malgré un « non » retentissant, la jeune fille ne peut faire fléchir la volonté de son père qui, de son côté, blesse grièvement le malheureux Rigaud. Le croyant mort, Yolande met tout simplement le feu au château, incendie duquel elle ne sortira pas.
C'est la fin de Claviers. Il ne reste à ce jour, tout près, que la délicieuse chapelle de Jalhac qui fait l'objet d'un pèlerinage chaque année en août.
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